Avant de se rendre en Vendée, Georges Tjomb s'est présenté face à la presse locale. Suite à un problème technique lors de cette conférence de presse, cette dernière a été retranscrite.
Georges, que représente pour toi cette première titularisation avec l’équipe première ?

« J’attendais ça depuis tellement longtemps ! Le 21 novembre 2025 restera gravé dans ma mémoire. J’étais très content de débuter enfin… beaucoup moins du résultat (1-3). Mais pour moi, ce match contre Versailles constitue une première étape. »
Tu es un pur enfant de la Berrichonne. Quel est ton lien avec le club ?

« La Berri c’est mon club, tout simplement. Je suis arrivé de région parisienne en 2018, à la sortie du collège. J’avais 15 ans. J’ai fait les U16, U17, U19 Nationaux, puis la réserve… Ici, c’est chez moi ! Je connais la ville, j’y ai grandi. La Berrichonne, c’est tout pour moi. »
Avec tes qualités et tes passages en équipes de France jeunes, on peut se demander pourquoi cela n’est pas arrivé plus tôt…
« Je manquais de rigueur et de maturité. Je n’étais pas prêt, ni mentalement, ni physiquement. Maintenant, je le suis. J’ai beaucoup travaillé. La saison dernière, je m’entraînais souvent avec le groupe National mais je n’ai jamais eu l’opportunité de jouer. Je n’ai pourtant jamais parlé de partir : le club m’a toujours dit qu’il comptait sur moi. »
Valentin Guichard vient de dire que tu as « mérité » vos 62 minutes face à Versailles. Quel regard portes-tu sur cette performance ?
« J’ai essayé de répondre présent. Comme l’a dit le coach, j’ai fait une bonne entame et j’ai un peu souffert physiquement vers l’heure de jeu. C’était prévu que je sorte. Je sais que ma prestation a été cohérente, pas flamboyante, mais c’est une vraie base pour la suite. »
Quel est l'objectif maintenant ?
« Oui, mon objectif est clair : enchaîner les matchs, m’installer au milieu de terrain et devenir un joueur important. Cette saison, je sens la confiance du club. J’ai travaillé pour ça et je veux pleinement intégrer l’équipe. Je dois prouver qu’il n’est plus question de refermer la porte. »
Tu as rendez-vous avec la Coupe de France à Fontenay-le-Comte. Comment abordes-tu ce déplacement ?
« On devra prendre exemple sur la réserve : sérieux, rigoureux. Nous sommes prêts. Il n’y aura pas de surprise, on les a analysés cette semaine. La Coupe de France, il n’y a pas de statut : c’est 11 hommes contre 11 hommes. »
Après la Gambardella, tu découvres la Coupe de France cette saison. Est-ce conforme à ce que tu imaginais ?
« Oui. L’ambiance est spéciale : les mains courantes, le public très chauvin, des adversaires surmotivés… C’est ce que j’attendais et j’adore ça. »
Cette progression, vous l’incarnez avec un autre jeune du club, Jad Koembo...

« Oui, Jad montre l’exemple. Il a réussi à s’installer au poste de latéral droit. Deux enfants de la Berri dans le onze, ce serait une belle histoire. À nous de l’écrire chaque semaine. »
Ton ambition personnelle pour cette saison ?
« Continuer de progresser, gagner en constance, aider l’équipe. Je veux prouver que je peux être un joueur important de la Berri. »