LES INFOS DE LA RENCONTRE
Pour le 7ème tour de Coupe de France, les Berrichons affronteront Poitiers, ce vendredi à 19h30.
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Pour le septième tour de Coupe de France, les « Bleu et Rouge » se déplaceront à Poitiers. Mathieu Chabert s’est présenté en conférence de presse pour parler de la rencontre à venir…
Les Castelroussins ont à nouveau rendez-vous avec la prestigieuse Coupe de France. L’adversité monte encore d’un cran, puisque les Poitevins sont leaders de leur groupe de National 3. Mathieu Chabert est passé devant les micros des journalistes afin de faire le point sur l’opposition à venir.
Cette conférence de presse vous est présentée par Intermarché.
« Il faut ré-enclencher la marche avant pour se faire pardonner ce qu’on a fait à Borgo, ni plus ni moins. Il faut qu’on soit au tour suivant, on doit être dans le même état d’esprit que face à Chouzy/Onzain et Amilly, même si l’adversité monte crescendo. À nous d’être capable de vaincre cette adversité. »
« Poitiers est invaincu, ils n’ont pas encaissé un seul but, ils sont premiers de leur championnat. C’est un club qui a une histoire, qui a été à haut niveau, qui essaye souvent de mettre en place des projets. C’est loin d’être un tirage favorable. On se sait attendu et c’est normal. À leur place, je nous attendrais aussi. Il faudra être sérieux, appliqués, rigoureux, et respectueux de cette équipe, car ça ne va pas être facile du tout. De notre côté, c’est la meilleure équipe possible qui jouera. On ne peut pas se permettre de faire des courbettes. On doit enclencher une dynamique positive, et ça commence demain. L’élimination de la saison passée (au 6ème tour) n’est pas dans ma tête, chaque saison a sa vérité. Ce sont des matchs compliqués, on le sait, surtout face à des équipes de N3 qui ont cette dynamique-là. Ils ont des joueurs de qualités et d’expérience. Ça ne sera pas une partie de plaisir. C’est une équipe qui n’a pas encaissé de but, ça veut dire ce que ça veut dire. Ils sont bien en place défensivement, ils ont une bonne force de transition. On se prépare à un combat rude et difficile. J’espère et je pense qu’on sera prêts. On est très forts dans la réaction, que ce soit en cours de match, ou après des non-matchs, donc a nous de continuer sur cette voie-là. Car là, il n’est pas question d’agir, mais de réagir après ce qu’il s’est passé la semaine dernière. »
« En tant que coach, je ne me vois pas dire que ça m’embête de ne pas avoir tel ou tel joueur, ça voudrait dire que je n’ai confiance aux autres, mais j’ai confiance en tout mon groupe. On sera 18 sur la feuille de match, on sera assez pour jouer et on sera compétitifs. »
« Après cette défaite, on a discuté entre nous. Il n’y avait aucun signe avant-coureur, c’est ça qui est très frustrant. Bien sûr qu’on discute entre nous pour trouver des solutions, pour que des accidents comme ceux-là n’arrivent plus. Je suis persuadé que ce n’est qu’un accident. C’est passé, on doit repartir sur quelque chose de neuf et de plus agréable. On ne peut pas accepter de faire des performances comme ça. On attend une grosse réaction. On a prouvé qu’on était capables de le faire. J’ai absolument confiance dans la capacité de réaction des joueurs. Cette saison, je crois qu’on n’a ouvert le score que 2 fois, pourtant, on est 4ème. Preuve qu’on sait réagir et retourner des situations. La régularité est notre plus gros axe de progression. Notre travail à tous, c’est de faire en sorte que la prestation face à Nancy arrive le plus souvent possible. En championnat, on devrait être plus haut, mais on n’y est pas encore, même si on a la chance d’être dans la course. Pour moi, ce n’est que mental. D’ailleurs, un préparateur mental est intervenu. C’était prévu, on avait décidé de le mettre en place pendant notre bonne période, et ce n’est pas un aveu de faiblesse, mais d’ouverture d’esprit. Il faut se servir des moyens qu’on a à disposition. Le préparateur mental est complètement externe au club, il a fait une sorte d’« audit », on a des premiers éléments de réponse. Il y a des choses qu’on sait et qu’on doit mettre en place. On communique beaucoup. Le joueur, le staff, la direction… La communication est très bonne entre nous, et c’est ressorti dans son analyse. Mais il faut faire quelques réglages. Si vous êtes responsable d’un effectif et que vous n’avez plus d’espoir, ça ne sert à rien de se lever. Ce ne sont pas des moments agréables à vivre, mais ça fait partie du métier. Une saison toute lisse, où vous caracolez en tête de la première à la dernière journée, il n’y a que le PSG qui vive ça, et encore, pas tous les ans. Tout le monde à sa part de responsabilité, que ce soit positif et négatif. Il faut garder le cap quand le bateau tangue, c’est le plus important. Quand la mer est calme, tout le monde peut être capitaine d’un bateau. »
Le match sera diffusé en intégralité sur notre site, à partir de 19h30.