La Berrichonne Football
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03 Septembre 2022

UN BOND DE QUATRE DIVISIONS !

Le Puy Foot 1 - 2 Châteauroux

UN BON DE QUATRE DIVISIONS

LE PUY FOOT 1 - 2 CHÂTEAUROUX 

Au delà d'une jolie victoire récoltée en terre Ponote, la Berrichonne a assisté à une jolie histoire ce vendredi 2 septembre.

 

Entré en jeu à la 84ème minute de jeu lors de la quatrième journée de championnat, Celal Bozkurt vit un rêve éveillé. Cette expérience est loin d'être un hazard pour le talentueux joueur de 24 ans.

 

Alors Celal Bozkurt devait s’entraîner comme à son habitude avec l’équipe réserve mercredi matin, Franck Mantaux (entraîneur du groupe National 3) lui indique qu’il va participer à la séance d’entraînement du groupe professionnel. L’histoire se répète le jeudi matin, lors de la dernière séance avant le départ pour le match face au Puy Foot 43. À sa grande surprise, le natif de Grenoble est convoqué par Mathieu Chabert pour le quatrième match de championnat National.

Celal Bozkurt : « J’ai effectué deux bonnes séances d’entraînement. Quand le coach m’a convoqué, je me suis dit : ce n’est pas possible, j’ai mal entendu. Tout s’est vite enchaîné ensuite. Le déplacement et l’hôtel avec la veille de match, le monde professionnel n’a vraiment rien à voir. Il y a trois mois, ma vie n’avait rien à voir, c’est vraiment incroyable, je ne réalise pas vraiment ce qui se passe. »

 

Inscrit sur la feuille de match pour l’opposition face au promu de National 2, l’avant-centre de 24 ans doté d’un « énorme potentiel » (NDLR conférence de presse de Mathieu Chabert), a joué les premières minutes de sa carrière en National. Entré en jeu à la 84ème minute de jeu à la place de l’expérimenté Nolan Roux (296 matchs de Ligue 1), le « petit nouveau » vit un rêve éveillé. « J’étais à l’échauffement depuis le retour des vestiaires. Le coach m’appelle une première fois, mais nous revenons au score au même moment. Il décide donc de patienter un peu et me dit de retourner m’échauffer. Lorsque nous gagnons 2-1, il m’appelle à nouveau. Je me dis, c’est le moment. Je me dois de tout donner pour contribuer à la victoire collective. Une fois sur le terrain, ce n’est que du bonus. Mes coéquipiers m’encourageaient, mon frère et mes amis été venus de chez moi pour me soutenir, c’était un moment incroyable. Une fois rentré chez moi, je me suis posé quelques minutes en me demandant si ce que je suis en train de vivre est réel. Premier match et première victoire, c’est un bon début ! »

Bravo Celal, le rêve ne fait que débuter : au travail !