CHOLET - CHÂTEAUROUX
Les « Bleu et Rouge » se déplaceront ce vendredi pour affronter Cholet. Mathieu Chabert s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…
Trente-quatrième journée de Championnat National. Mathieu Chabert est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur l’opposition à venir contre Cholet.
Il y a des leviers de motivations : finir 5ème, essayer d’aider Thomas à ce qu’il finisse meilleur buteur, et terminer meilleure défense. Ce ne sont pas ceux qu’on désirait pour ce dernier match, mais ce sont des objectifs qui restent intéressant pour bien finir cette saison.
La fin de saison est un peu poussive. Contre Bastia-Borgo, c'était un match débridé. On n'a pas atteint nos objectifs, donc c'est poussif. Mais sous savez, un joueur professionnel, une de ses qualités, c'est de ne pas se morfondre et d'essayer de passer rapidement à autre chose et de trouver d'autres leviers justement.
Cholet, c'est une équipe qui est comme nous, qui est un petit peu plus bas dans le classement, qui n’a plus rien à jouer depuis un petit moment. Ils ont marqué beaucoup de buts lors de leur dernier match, ils en ont encaissé pas mal aussi. On va essayer de rester costauds parce qu’on aimerait vraiment finir meilleure défense, et essayer de faire marquer Thomas, ou d'autres ! Mais l'objectif, c'est de gagner pour essayer de finir 5ème.
Nous commençons déjà à préparer la saison prochaine. Et ce match, il fait partie de la préparation de la saison prochaine notamment, donc je suis focus sur la préparation de ce match, et de la saison prochaine. Quand je suis arrivé, je n'avais pas envie de finir à cette place-là, sinon je suis maso. Ce n'est pas « compliqué », ça fait partie de la vie d’un entraineur, je ne peux pas monter tous les ans, mais j'aimerais bien. ça fait partie de mon évolution aussi. J'ai énormément appris pendant ces 7 mois sur plein de choses. Chaque club à ses spécificité. Ce n’est pas plus dur d’entraîner à La Berri, Bastia ou Béziers. Une descente, c'est un vrai traumatisme ! Et aujourd'hui, quand on voit un club comme Toulouse - je prends l'exemple de Toulouse puisque c'est ça ressemble un peu à notre projet avec un groupe qui détient le club et avec un président qui a beaucoup d'expérience – il leur a fallu un an. Je ne connais pas beaucoup de clubs qui ont fait le rebond. C’est pour ça justement que je veux bien finir, pour être déjà dans une dynamique pour la saison prochaine, je pense que c'est important. Ce sont des matchs qui sont pas évidents à préparer mais on est des professionnels, il faut qu'on finisse correctement. Si on arrive à finir dans les meilleures défenses ça sera un socle intéressant pour l'avenir.
