La Berrichonne Football
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16 Février 2022

CONFÉRENCE DE PRESSE

Sète - Châteauroux

CONFÉRENCE DE PRESSE

FC SÈTE - CHÂTEAUROUX

Les Bleu et Rouge se déplaceront ce vendredi pour affronter le FC Sète. Mathieu Chabert s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…

 

Vingt-deuxième journée de Championnat National. Le groupe castelroussin prendra la route demain midi pour se rendre en Occitanie. En attendant, Mathieu Chabert est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur l’opposition à venir contre le FC Sète.

 La Berri en danger ?

Le danger, c'est quand vous êtes dans une situation de perdre votre statut dans le championnat dans lequel vous n'êtes pas à l'aise. Nous ne sommes pas dans une situation confortable en déplacement. Si on est pragmatique et qu'on regarde les dernières sorties, on va pas dire qu'on y va la fleur au fusil et qu'on y va avec le plein de confiance. On est second du championnat à domicile et on est treizième à l'extérieur. On voit là où le bât blesse et là où on doit faire beaucoup mieux.

 

Une équipe à réaction.

On a toujours eu après des déconvenues une grosse capacité de réaction. Le calendrier nous donnait cette possibilité de réagir à domicile, et là on se dit presque qu’il vaut mieux que ce soit à l'extérieur puisque comme on a toujours réagi, et si on continue sur cette ligne-là, on se dit qu'on va réagir et que ça tombera bien parce que ce sera à l'extérieur et qu'on arrêtera enfin cette dynamique négative.

 

 

Sète se bat pour le maintien.

Le classement ne veut rien dire, Sète a été gagné à Villefranche. C'est une équipe qui a le plus petit budget de National, avec une mentalité revancharde, qui veut prouver beaucoup de choses, et je sais de quoi je parle puisque j'ai entraîné ce club-là. Il y a une mentalité ilienne à Sète, avec un fort sentiment d’appartenance. C’est un club historique et qui recrute malin, avec vraiment pas beaucoup de budget. Ils sont très surprenants dans le dans le jeu et ils font des résultats intéressants. C'est une équipe qui ne perd jamais par plus de 2 buts d'écart. Ça va être plus dur que Saint-Brieuc.

 

Trouver la clé à l’extérieur.

Il faut essayer d'amener des modifications, parce que quand vous vous êtes sur 1 nul et 3 défaites à l'extérieur sans marquer, il y a des choses qui ne vont pas. Autant il faut avoir des convictions, et j'en ai sur ce qu'on fait à domicile. Autant à l'extérieur, on n’a rien qui nous donne des certitudes, si ce n'est que si dans les 15 premières minutes Jonathan Mexique marque une de ses 2 occasions, ce match là on le gagne peut être comme le match de Créteil !  Soit on est convaincu de ce que l’on fait à domicile, on peut le transposer à l’extérieur, soit on adopte une manière de jouer à domicile et une manière de jouer à l’extérieur.

 

 

Retour sur l’opposition face au Stade Briochin.

On n’ a pas assez de caractère. On a fait un super premier quart d’heure, peut-être même meilleur que celui du match contre Créteil. Derrière, comme on a fait ce premier quart d'heure où on a maîtrisé notre plan de jeu parfaitement, on pense que ça va être suffisant. Quand vous jouez une équipe de Saint-Brieuc qui a un plan de jeu bien défini, avec des joueurs qui sont très rapides, qui vont vite dans la profondeur et qui vous attendent, et bien la première fois où vous vous relâchez et que vous ne faites pas le contre-effort ou que vous n’êtes pas attentif au marquage préventif, vous vous faites punir, et c'est ce qui s'est passé ! Parce que dans ce championnat de National il n’y a aucune petite équipe !

 

Faut-il être inquiet ?

Quand on a des ambitions comme a le club et qu’on a des résultats comme les nôtres actuellement, c'est normal d'être inquiet, pour mais les plus inquiets, les plus tristes, les plus énervés, les plus enragés par la situation, c'est nous ! J'ai des réponses à domicile, maintenant je veux des réponses à l'extérieur, tout simplement. J'ai énormément confiance dans ce groupe là, mais, mon travail, c’est d’arriver à trouver le levier qui va leur faire prendre conscience de toutes leurs qualités. Mais toutes leurs qualités ne sont maximisées que quand ils sont investis à 120%. Depuis que je suis arrivé, il y a pas une fin d'entraînement où je me suis dit « on a fait une mauvaise séance ». Sincèrement, toutes nos séances de travail sont de qualité et c'est rare ! Quand on arrive lundi, après 7h de déplacement, qu'on a perdu, qu’on passe un week-end pas agréable et que vous arrivez lundi après-midi… Et bien lundi après-midi, on fait une séance au top ! ça, c'est une base, mais il faut que j'arrive à trouver ce levier qui va faire qu’on va être capable de faire ce qu'on fait à domicile. Il y a des choses qui font que je pense qu’on n'est pas loin de trouver ce déclic à l’extérieur.

 

Un effectif pléthorique.

Pour créer un état d’esprit commando, il vaut mieux être 20, que 35. Actuellement, je fais 20 mécontents par week-end, et c’est normal. Mais, ce n’est pas une excuse, et j’insiste beaucoup sur ça ! Je le savais en arrivant ! Quand Châteauroux m'a contacté, je savais qu'il y avait une trentaine de joueurs, si jamais ça m'avait dérangé, j'aurais dit non ! Maintenant qu'on a des résultats qui sont un peu moins bons, je ne vais pas dire que c'est à cause du fait qu'on a trop de joueurs. Ce n’est pas pratique, mais ce n’est pas une excuse. On a fait 3 victoires d'affilée avec 31 joueurs aussi quand je suis arrivé ! On pensait que des joueurs allaient partir mais ça n’a pas été le cas, ce n’est de la faute à personne. Mais oui, c'était important de prendre un joueur comme Romain Basque, et un joueur comme Mehdi, on n’avait pas ces profils-là.