STADE BRIOCHIN - CHÂTEAUROUX
Les « Bleu et Rouge » se déplaceront ce vendredi pour affronter le Stade Briochin. Mathieu Chabert s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…
Ving-et-unième journée de Championnat National. Mathieu Chabert est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur l’opposition à venir contre le Stade Briochin.
C'est un éternel recommencement, parce qu’on a une très bonne capacité de réaction après des déconvenues, donc ça, il faut le garder ! Maintenant, il faut se mettre dans l'action ! Il faut qu'on arrête d’enchaîner les victoires suivies de défaites à l'extérieur, parce que ce n’est pas un parcours d'équipe qui a de l'ambition. Après des victoires, on a toujours l'impression qu’une prise de conscience a lieu, et le jour J, il y a des événements qui font que ça ne se passe pas forcément comme on le prévoit. Par exemple sur le match du Mans où on était un petit peu mieux dans le contenu. On a toujours ce petit manque. On va dire que là, ça ne penche pas de notre côté, mais il faut être prêt, combatif et dans la résilience. Il faut s'accrocher, et à un moment donné, ça va payer ! Il faut que ça paye rapidement, notamment sur les deux matchs qui arrivent.
Il faut qu'on arrive à marquer ce premier but, à ouvrir le score à l'extérieur, et je pense que ça peut nous faire basculer du bon côté. C'est vraiment l'idée. Il faut faire comme ce qu'on a fait à domicile dernièrement : être vraiment dans l'action, faire des choses, provoquer de la réussite, ça c'est vraiment l'objectif ! Il n’y a pas de raison qu’on soit capable de le faire chez nous, et qu'on ne soit pas capable de le faire à l’extérieur. On est en National, on ne joue pas dans des stades combles avec une ambiance de folie, même si Saint-Brieuc est un club qui a une bonne petite chambrée à chaque match. Nous devons passer au-dessus de ça, et être capables d'être beaucoup plus consistants à l'extérieur. Encore plus que les fois précédentes pour justement revenir de la Bretagne avec 3 points. Il faut qu'on soit capable d'imposer notre plan de jeu, notre idée de jeu, ça c'est vraiment une chose fondamentale.
Il faut que les joueurs soient capables d'être plus adaptatifs au niveau du système. Maintenant, on commence à nous connaître, donc il faut qu'on soit capable de surprendre nos adversaires. Il faut se servir des bonnes prestations pour pouvoir travailler autre chose. Je trouve que travailler autre chose quand on est sur une phase négative, c'est faire preuve de faiblesse. Il faut qu'on trouve la bonne formule pour être performant à l'extérieur. Ce qu'on a fait au Mans, c'était intéressant, on s'est créé des occasions, ce qui n’avait pas été le cas à Bastia Borgo. A Annecy, on ne s'était pas forcément créé d'occasions, mais on avait été très costaud, et on avait eu une ou deux opportunités, notamment Thibaut Vargas, qui auraient pu faire basculer le match du bon côté. L’idée, c’est vraiment de garder cette solidité défensive. Il faut qu'on soit intransigeant, qu'on concède un minimum d'occasions, et essayer de piquer quand on peut piquer. Au Mans, on a eu les opportunités pour piquer, on n'a pas su le faire.
C'était quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, on n’avait pas eu l'opportunité de le faire. C'est quelque chose que j'avais en tête dès mon arrivée, et qu'on a eu la chance de pouvoir faire enfin. Je pense qu’en avançant dans le temps, on va retrouver des repères, parce que ça fait quasiment un an qu'il n’avait pas joué à ce poste-là, et je pense qu’il nous amène cet impact qu'on n'a pas forcément.
Plus ça va aller, plus les équipes qui sont dans la 2ème partie de tableau vont vouloir sauver leur peau. Saint-Brieuc, c'est une équipe qui est toujours difficile à jouer, toujours ! Ce n’est vraiment pas un bon moment quand vous êtes entraîneur de jouer cette équipe. C'est une équipe qui a un groupe qui n’a pas forcément bougé depuis quelques saisons, qui a beaucoup d'automatismes, avec des joueurs qui connaissent leur plan de jeu. C'est une équipe qui propose du jeu, qui est très forte dans la transition, qui n’a pas perdu de beaucoup lors de leurs défaites. Leur terrain est très compliqué, donc ça ne favorise pas les équipes qui veulent jouer. Je ne dis pas qu'on va jouer, je ne prétends pas que l'on peut donner des leçons de football à tout le monde, loin de là. On y va avec beaucoup d'humilité, beaucoup d'envie, beaucoup de détermination, pour faire tourner la roue dans le bon sens à l'extérieur.
Il reste 14 journées, il y a 42 points en jeu. On vise d'être plus haut possible, mais sincèrement, je vise de gagner le prochain match, tout simplement. Je pense qu’on se focalise trop à regarder ce que les autres font. Quand on gagne des matchs, on peut regarder ce que les autres font, mais quand on ne fait pas de résultats intéressants, ça ne sert à rien de regarder. Faisons d’abord le travail. Après, il va y avoir des confrontations directes… Et si Concarneau et Laval finissent à plus de 70 points, il faudra dire bravo ! Pour avoir été à leur position, par exemple la saison dernière, même avec 7 points d'avance, je perds 2 matchs d'affilée. Si derrière, à cette époque-là, ça gagne derrière, peut être que ça aurait changé des choses. Donc faisons le travail derrière. Des matchs, ils vont en perdre, et s'ils n’en perdent pas, il faudra leur dire bravo et félicitations parce qu'ils auront amplement mérité le fait d'être en Ligue 2 la saison prochaine, tout simplement.
Il y a deux 2 styles de capitaine. Il y a des capitaines qui sont exemplaires dans le jeu, ce qui est le cas de Yannick. Quelqu’un d’hyper investi, adorable, mais qui n’est pas forcément dans le commandement permanent. Il y a un autre style de capitaine, qui est plus leader par la parole, et par le jeu aussi parce que le plus important. Au milieu, Opa est au cœur du jeu pour diriger, c'est quelqu'un qui naturellement dirige le jeu et commande beaucoup, donc je pense que c'est quelque chose de logique. Et quand on voit la prestation de Yannick ce week-end, franchement, je tiens à le saluer. Ce n'était absolument pas une sanction, c'était une redistribution des cartes, mais ça ne remet pas du tout en cause le statut de Yannick. On en a parlé avec lui avant et après évidemment, et je le sens peut être encore mieux que d'habitude.