La Berrichonne Football
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30 Septembre 2021

CONFÉRENCE DE PRESSE

Laval - Châteauroux

CONFÉRENCE DE PRESSE

LAVAL - CHÂTEAUROUX

Les « Bleu et Rouge » se déplaceront ce vendredi à Laval, l’actuel quatrième du championnat. Marco Simone s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…

 

Neuvième journée de Championnat National. Marco Simone est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur l’opposition à venir contre Laval.

Laval sur une bonne série…

« Nous avons tout le temps besoin de gagner, c’est ce que l’on veut et ça ne change pas d’une semaine sur l’autre. On va rencontrer une équipe sur une bonne dynamique, qui vient de gagner quatre matchs de suite, sûrement dans un bon état physique et psychologique, à domicile, mais ça ne va pas nous empêcher de continuer sur notre façon de vouloir gagner le match. C’est un match à gagner,  comme tous les autres. Il faudra être plus performants, malins, dans les 25 derniers mètres. On a les occasions, les situations pour être plus dangereux et il nous manque un peu ça sur les derniers matchs. Il faut essayer de clôturer le match quand on arrive à mener au score. Le match de Sedan est derrière. On doit corriger ce genre d’erreurs comme sur le corner, et peu importe qui l’a faite. J’ai eu une relation splendide avec Laval, j’ai toujours de très bonnes relations avec Christian Durancet. C’est un très beau club, simple, bien structuré : j’ai beaucoup aimé ce club. Historiquement, c’est un club qui est un L2. C’est aussi un club qui sera là pour jouer la montée. Sur le papier, ils peuvent le faire. Perrot [que Marco Simone a entraîné ; ndlr] c’est un joueur du club, que j’ai beaucoup aimé, je suis content qu’il soit retourné à Laval. Ils jouent dans le même système que Sedan, mais avec plus d’animation offensive, c’est sûr. Ils vont chercher l’adversaire plus haut que Sedan. Ils vont venir nous chercher, nous presser, surtout qu’ils joueront à domicile. Il y a aura une présence différente que lors du match précédent. »

 

 

Un œil sur la tactique…

« Cette semaine, nous n’avons pas vraiment travaillé tactiquement, c’était plutôt de la gestion, puisque les matchs sont rapprochés. Peu importe le système, les joueurs ont bien réagi, et agi, par rapport à ce nouveau système. Il nous donne des avantages, notamment d’être plus compacts sur le plan offensif. On verra comment on jouera demain, mais on va partir à 18 joueurs, car je veux voir différentes choses. Je demande toujours plus à mes joueurs offensifs. Comme je l’ai déjà dit, la tactique ne peut pas toujours faire marquer des buts. A un certain moment, l’individualité doit être capable de faire gagner un match. Les joueurs doivent arriver à exprimer leurs qualités. Au-delà de leurs qualités techniques, ils doivent avoir cette rage, cette hargne, pour marquer des buts. On ne marquera pas toujours des beaux buts, la qualité technique ne suffit pas. Il faut aussi du courage, de l’intensité dans le geste technique, dans la frappe. Certains joueurs l’ont, d’autres doivent le travailler. »

 

 

La pression de la presse locale…

« Je suis assez fort pour passer au-dessus de ça, quand je lis la presse locale chaque semaine, ça devient banal. J’ai l’impression que ça devient un amusement de faire peser cette atmosphère, semaine après semaine. Tout focaliser sur le coach, alors que parfois il faudrait parler de football en général. Je suis dans ce milieu depuis 50 ans, je sais comment cela fonctionne. Je suis simple dans mon fonctionnement, lorsque j’ai un problème avec un joueur, je le règle avec lui, en bien, ou en mal. Je ne laisse pas trainer les choses, ça ne porte d’avantage à personne. Une équipe qui va mal, c’est une équipe qui est à la ramasse, qui n’est pas dedans, qui se plaint. Ici, on oublie tout le temps qu’on manage 33 joueurs. Et vu comment ça se passe, c’est déjà une victoire. Laisser 16 joueurs à la maison tous les week-ends, c’est compliqué. Là, je trouve ça débile de ressortir quelque chose qui s’est passé il y a plusieurs semaines, et de le ressasser tous les week-ends. Parler de ma situation chaque semaine ne porte d’avantage à personne. J’aimerais pouvoir parler un peu plus de football. Je tire mon chapeau aux joueurs, car ils suivent toutes les consignes que je leur donne. Les premiers à mériter un bon commentaire, ce sont eux. Ils font un travail extraordinaire. La seule chose qui nous manque, ce sont des points. Je ne peux pas raisonner différemment pour trente secondes qui nous ont échappé [référence au but encaissé face à Sedan]. Je ne peux pas mettre en doute le travail de mes joueurs pour trente secondes. On dit souvent que les joueurs qui ne jouent pas sont contents de voir l’équipe perdre, mais ce n’est pas le cas. Je ne vois pas un joueur lâcher, pas un ! Le jour où je me rends compte que l’équipe ne me suit plus, je ferai mes valises, car la situation deviendrait irrécupérable. »