CHÂTEAUROUX – CSSA
Les « Bleu et Rouge » recevront ce vendredi le CS Sedan-Ardennes pour cette 8ème journée de National. Marco Simone s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…
Huitième journée de Championnat National. Marco Simone est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur l’opposition à venir contre le CS Sedan-Ardennes.
« Sedan est une très bonne équipe, je les ai vus jouer. J’avais entendu d’eux qu’ils ne jouaient qu’en contre-attaque, uniquement en bloc défensif, qu’ils avaient du mal à construire et garder le ballon. Mais ils jouent bien, ils ont de la personnalité, ils sont solides défensivement, surtout parce qu’ils évoluent avec une ligne de cinq défenseurs. Quand ils sont en phase défensive, ils ont effectivement une capacité de contre-attaque très importante et très dangereuse. C’est une équipe qui joue au football, ce ne sont pas des outsiders pour moi. Sedan est un club important, historique même. On connaît leur parcours qui fait qu’ils sont aujourd’hui en National, qui est arrivé suite à des décisions bureaucratiques, mais aujourd’hui, ils méritent leur place, ils font un bon parcours. C’est un bon match, ça ne sera pas évident. On va rencontrer un équipe en forme psychologique et physique. C’est à nous de faire un gros match demain ! On va trouver de la densité dans la zone centrale, avec leur ligne de cinq défenseurs, plus les trois milieux. Il y aura peut-être des « bouchons ». On a travaillé cette semaine pour trouver des solutions à cela... Au-delà de l’aspect tactique, je reste convaincu que la qualité individuelle des joueurs doit nous aider à nous sortir de certaines situations. On ne peut pas toujours marquer grâce à la tactique ! Nous sommes armés au niveau offensifs pour qu’à un moment donné, un coup individuel nous aide à marquer un but. »
« En regardant le match, je n’étais pas satisfait de la même façon qu’à chaud. J’étais plus optimiste juste après le match, mais je ne suis pas devenu pessimiste d’un coup non plus. Ma vision était différente. J’ai bien analysé le match, et la chose la plus évidente, c’est que nous n’avons pas joué notre football. Bourg-en-Bresse avait bien préparé le match, pour nous empêcher de développer ce que nous étions capables de faire, et nous n’avons pas eu cette capacité, cette personnalité, d’imposer notre jeu et commander le match. La remise en question est toujours là, qu’on gagne ou qu’on perde. Notre équipe doit faire un grand pas vers l’avant au niveau de la personnalité et de la prise de conscience. Nous avons trop de hauts et de bas. On le voit sur certaines erreurs. A l’extérieur, nous n’avons pas des performances dignes d’une équipe qui veut remporter le championnat. »
« Il faudra être patient. Si tu arrives à marquer rapidement, tu peux changer la physionomie du match. Mais on risque de ne pas trouver des espaces tout de suite. Ça peut déboucher sur un match plus ouvert si on marque rapidement. Sinon, le mot clé reste la patience. Insister sur les choses que l’on a préparé, et trouver des décalages qui nous permettront de marquer, nous avons les qualités pour ça ! »
«Je connais bien Olivier. Il a toujours fait un bon boulot ici à Châteauroux, surtout quand il était appelé en « pompier » pour dépanner des situations techniques. C’est bien pour lui qu’il soit à nouveau numéro 1 dans un club important, et qu’il puisse travailler avec ses idées. »
« Si on perd le match, c’est sûr que l’écart devient important. Si on gagne, on se remet à une place cohérente, par rapport au début de saison et toutes les difficultés qu’on a pu trouver par rapport au fait d’évoluer avec une nouvelle équipe. Il ne faut pas pour autant se mettre de pression, et continuer de jouer dans la positivité. Nous ne sommes qu’à la huitième journée. C’est un match important mais je ne pense pas que c’est un tournant. Beaucoup d’équipes étaient en tête à la moitié du championnat et ont au final lutté pour le maintien, et vice-versa. Il faut avoir de la continuité et de la constance. L’essentiel est de ne pas avoir de vide tout au long du championnat. On doit rester dans le peloton des cinq premiers, pour donner suite à notre travail plus que positif. À Châteauroux, les personnes que je croise sont contentes du travail que je fais. On veut continuer nos bonnes performances à domicile et profiter de jouer chez nous devant nos supporters et sur notre belle pelouse, avec nos repères. Dans le football, les coachs, nous sommes toujours en danger ! Après Bourg-en-Bresse, Abdullah [Al-Ghamdi, CEO de United World ; NDLR] était content de la performance de l'équipe, et Patrick Trotignon m’a dit que c’était ma meilleure performance depuis le début de la saison. Mon analyse technico-tactique est différente, mais cette positivité m’a fait plaisir. »
« On a un groupe qu’il est important de bien utiliser. Je ne vais pas changer dix joueurs à chaque fois, mais je suis presque obligé de faire des retouches. La saison est très longue. Chaque vendredi, j’ai seize joueurs de champs en tribune ! De l’extérieur, cela paraît facile de faire des choix, mais en interne, il y a une gestion, un management à avoir, et je dois considérer d’autres facteurs, car je dois arriver jusqu’à la fin de la saison avec ce groupe. Je dois garder tout le monde prêt à n’importe quel moment. Un exemple, pour Morante, il a fait de très bonnes performances, mais il s’est retrouvé de titulaire aux tribunes, ce n’est pas évident pour lui... Mon but n’est pas de m’appuyer seulement sur douze, treize ou quatorze joueurs, comme dans la plupart des autres clubs, sinon je serais mort. J’ai besoin de tous mes joueurs. Par rapport à Chouaref, je le vois beaucoup mieux, j’ai eu l’opportunité de lui parler cette semaine, je pense qu’il a pris la bonne voie et j’espère qu’il va la garder ! »