CHÂTEAUROUX - AJACCIO
Place au dernier match de la saison. Marco SIMONE s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…
38ème journée de Championnat de Ligue 2 BKT. Marco SIMONE est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur l’opposition à venir contre les Corses de l’AC Ajaccio.
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« Je n’ai pas envie d’attendre la saison prochaine pour ma première victoire en tant que coach de Châteauroux ! On en revient à la même situation, on joue pour gagner, nous faire plaisir, faire plaisir aux supporters… On va faire un match sérieux comme on a pu le faire sur les dernières rencontres, en rencontrant forcément de nouvelles difficultés mais ça ne change rien ! On joue pour gagner, même si ça ne sera pas facile. On aborde un match ouvert, Ajaccio a fait une bonne saison et est maintenue. Ils vont jouer sans pression : j’espère et je souhaite voir un beau match. On ne sera pas au complet au niveau de notre effectif, mais on va récupérer certains joueurs. »
« Ca n’est pas une obsession, mais c’est mon idée du football, et c’est devenu celle de notre groupe. C’est désormais la philosophie de La Berrichonne. Aujourd’hui, c’était notre dernier entraînement à La Tremblère, le groupe travaille aussi bien qu’au premier jour de mon arrivée. Ils font exactement ce que je demande : ça c’est déjà une belle réussite. On sait très bien qu’on est passé à côté de notre objectif. Mais aujourd’hui, je suis serein dans le travail. Les joueurs se sentent bien dans ce mode de fonctionnement. On a donc pas perdu notre temps sur ces deux derniers mois. On repartira l’année prochaine avec des données importantes : sur la connaissance de nos joueurs ou sur notre philosophie de jeu. Châteauroux ne s’adapte pas au style de jeu de l’adversaire. On doit forcément faire attention à certaines situations, comme les coups de pied arrêtés par exemple. Si on reprend le premier but qu’on se prend à Guingamp, on peut voir qu’on n’est pas déstabilisé ou désorganisé : on prend un but où le vis-à-vis de Vargas réussit son dribble, centre, et nos défenseurs ne sont pas attentifs sur ceux qui rentrent dans la surface. On était en supériorité numérique dans notre surface… »
« Contre Guingamp, à cinq minutes de la fin du match, on perd 2-0 mais on a également trois situations de but… On en revient au même constat : on doit avoir cette efficacité pour nous mettre dans de meilleures conditions. On peut prendre l’exemple de la très belle occasion en première période qu’on a eu avec Gilles Sunu qui perd un face-à-face, si on marque ce but : ça change tout. On l’a vu dans beaucoup de matchs, même face à des équipes encore plus grosses comme avec Léo Leroy qui a touché le poteau dans les dix premières minutes contre Troyes. Les équipes nous attendent énormément, c’est donc compliqué de trouver des opportunités pour marquer. En prenant l’avantage ou en revenant au score, on change toute la physionomie du match et on casse les plans de l’adversaire qui avaient prévu de rester derrière pour nous attendre. »
« … Je pense qu’une seule occasion suffit pour gagner un match. On peut gagner 1-0. On peut égaliser avec une seule occasion. Quand on voit une situation de un contre un avec le gardien, c’est normal que tout le monde attende un but. Et on a beaucoup d’occasions assez franches… Mais on n’a jamais concrétisé, donc c’est ça qui nous met en difficulté On peut envoyer les attaquants en profondeur plus rapidement, on peut tenter pleins de schémas différents, mais quoi qu’il arrive : on va finir par se retrouver devant le gardien. Peu importe comment on joue, on finit toujours par devoir surprendre le gardien pour marquer, et on pêche à ce niveau. »
« Evidemment, il y a certaines situations où on sait que les joueurs ne seront pas là la saison prochaine : ceux qui sont en fin de contrat et qui veulent quitter le club par exemple. Mais je peux vous assurer que 99% de l’effectif travaillent bien et ne pensent pas à la saison prochaine ! Mentalement, ils sont encore là. Pour être franc, si je dois penser à mettre en place une équipe sans les fins de contrats et les joueurs prêtés : je n’arrive pas à 11. Je suis donc obligé de faire jouer des joueurs qui vont nous quitter, le contraire est impossible. Au moins 50% de l’effectif est soit en fin de contrat ou en prêt. A ça s’ajoutent les cas COVID, les blessures… A Guingamp, on est parti avec 18 absences… C’est énorme. Mais je le répète, j’ai confiance. J’ai également été joueur et j’ai été dans ces cas de figure. A l’entraînement, il arrive qu’on ait une gestion différente des efforts pour éviter une blessure, mais en match on est à 100%. Les onze que je vais aligner demain, et tout le groupe présent, seront encore à Châteauroux mentalement et ne penseront pas à la saison prochaine. Ils ne trichent pas et ils ne peuvent pas car je le verrai. »