CHÂTEAUROUX - RODEZ
Place à la réception de Rodez pour le groupe professionnel. Marco SIMONE s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…
34ème journée de Championnat de Ligue 2 BKT. Marco SIMONE est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur l’opposition à venir contre Rodez.
« On a quelques petits bobos par rapport au dernier match contre Toulouse, notamment avec Opa, et on doit vérifier la situation de la cheville de Guevin suite à une petit entorse. Rémi Mulumba a fait un gros travail hier, aujourd’hui on gère encore un peu, pour voir s’il pourra être disponible pour Clermont… Razak a son problème au genou, il nous manque encore des éléments pour juger mais il ne sera pas là. Léandro devrait reprendre la course aujourd’hui. Il y a également des blessures de longues dates, qu’on suit attentivement. Ses blessures viennent de l’état de fatigue dans lequel on a trouvé le groupe à notre arrivée. Il faut également prendre en compte que depuis que je suis arrivé, l’équipe a mis le pied sur l’accélérateur et est à 100%. Sans parler des matchs, les joueurs donnent tout, tous les jours. Mais aujourd’hui, on n’a pas le temps de gérer l’état de fatigue, on ne peut pas se le permettre… Tout le monde a adhéré à ma demande, dès mon arrivée. Tout le monde est concerné. »
« Malheureusement, ma réponse samedi soir en conférence de presse était un peu vulgaire mais elle est réelle : c’est vraiment ce que je ressens par rapport à la prestation de mes joueurs… Depuis qu’on a commencé ensemble cette aventure, ils ont complètement changé de visage et de mentalité ! Ils sont appliqués, en permanence ! Les joueurs méritent de valider tout le travail qu’ils ont pu faire jusqu’à aujourd’hui. Il faut arrêter la série de deux défaites. Ca doit passer par la victoire demain soir. Même si sur les deux derniers matchs, on a été moins brillants que lors des trois premiers, on ne méritait pas les défaites. Quoi qu’il arrive, dans le football, il faut être réaliste. Je le suis. Il y a deux façons de voir les choses. La première c’est de dire que Marco Simone n’a rien apporté à La Berrichonne depuis son arrivée : en 5 matchs, il a pris 3 points… L’autre analyse, que je suis obligé de faire, c’est de montrer ce qu’on a pu apporter dans le jeu par l’intermédiaire des joueurs, il y a eu du changement à ce niveau et là c’est très positif. A ce niveau, on est plus que satisfait de ce qu’on peut voir de cette équipe… Ce sont donc deux analyses que nous faisons au sein de l’équipe. Il faut accepter ça, ça fait partie du football. Même si d’un côté on est hyper satisfait, de l’autre on sait également que notre travail n’a pas forcément apporté la priorité du club pour arriver plus facilement à se maintenir : à savoir des points. »
« J’ai senti dès le premier match contre Sochaux qu’on était prêt pour accueillir cette victoire qui nous manque… Je continue de le répéter mais sur nos cinq matchs, j’ai vu une équipe qui a montré son identité, face à n’importe quel adversaire, à domicile comme à l’extérieur. Parfois ça s’est bien passé, parfois un peu moins… Mais aucune autre équipe n’a pour le moment imposée son jeu et sa force face à toutes les autres, et surtout quand la qualité technique de l’équipe adverse est meilleure ! Et ça, c’est un signe important pour moi ! Il ne faut jamais oublier que malheureusement nous sommes derniers de Ligue 2, mais nous arrivons à imposer notre jeu avec une vraie personnalité… Il y a des prises de risques, mais ça fait partie de notre façon de développer le jeu. Personne ne pouvait s’attendre à une attitude comme ça de la part de Châteauroux. »
« Je me concentre à 90% sur mon équipe, mais c’est sûr qu’on a observé et analysé Rodez. Comme Dunkerque, c’est une équipe qui, sur le papier, va représenter un danger, on le sait. Mais de notre côté, on sait aussi qu’il s’agit de notre dernière chance pour rester attaché à cette possibilité de rester en Ligue 2… J’y crois. Tout peut arriver. Aujourd’hui, nous ne sommes pas mathématiquement en National… Il reste 15 points à disposition. On doit faire notre match, et marquer un but de plus que notre adversaire. On sait évidemment qu’il y a une petite chance d’être en Ligue 2 la saison prochaine et une grande chance d’être au niveau inférieur, on se prépare, on doit anticiper les choses, mais le fait de préparer la saison prochaine ne veut pas dire que je vais bouleverser ma façon de travailler, de changer tous les joueurs pour essayer des choses… Non ! Les joueurs, je les connais tous. Les seuls que je ne connais pas, ce sont ceux du Centre de Formation car je ne peux pas les voir jouer à cause de l’arrêt de leurs championnats… Je n’ai pas une réelle connaissance des générations qui arrivent. Mais je n’ai pas besoin de faire nos quatre derniers matchs avec quatre compositions différentes pour essayer de tester des joueurs. Je les connais tous à 100%, je les vois tous les jours ! »
« Malheureusement, dans son histoire, La Berrichonne a connu des descentes en National. Mais à chaque fois elle s’est remise au travail pour se reconstruire et repartir en Ligue 2 ! Je suis dans un club costaud, qui a une histoire et qui a déjà montré qu’il pouvait arriver de descendre : comme ça peut arriver au FC Nantes cette saison ; mais ce n’est pas une fin en soi ! La saison a été loupée, pour plein de raisons et peu importe les raisons, mais il faut repartir. L’histoire du club ne se terminera pas à la fin des prochains cinq matchs. Au-delà des résultats, cette année personne ne pourra dire que Châteauroux n’a pas joué pour gagner ! On n’a jamais interprété un match en ce disant qu’un match nul serait très bien. On peut interpréter un match d’une façon différente, mais toujours dans l’optique de le gagner : en restant derrière et en misant sur les contre-attaques par exemple. Mais quoi qu’il arrive il faut toujours marquer ! Qu’on choisisse de construire le jeu où d’attendre pour les contre-attaques… Il faut la mettre au fond ! C’est ça qui nous manque ! Mais c’est une chose qui manquait également à USAÏ et à CAUET. Ils avaient une autre façon d’interpréter le football et il faut la respecter, j’ai ma façon, qui est différente : mais à la fin l’objectif est le même. »