La Berrichonne Football
La Berrichonne Football
FR EN
12 Mars 2021

CONFÉRENCE DE PRESSE

Sochaux - Châteauroux

CONFÉRENCE DE PRESSE

SOCHAUX - CHÂTEAUROUX

Place au déplacement à Sochaux pour le groupe professionnel. Marco SIMONE s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…

 

29ème journée de Championnat de Ligue 2 BKT. Pour la première fois, Marco SIMONE est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur cette nouvelle opposition.

Retrouvez des informations sur la rencontre à venir en cliquant ici.

Mission difficile, mais pas impossible.

« On travaille parce qu’on cherche la victoire. Je crois que la chose la plus importante, c’est de changer de direction. On doit donner des signes de vie car dernièrement on a un peu l’impression que Châteauroux s’est éteint. On doit montrer qu’on change de direction, en prenant la bonne, qui doit normalement nous amener à avoir des bons résultats. Seul le résultat compte. Le challenge est très relevé mais il l’est pour tout le monde. Les équipes qui sont juste devant nous doivent faire attention également. Mathématiquement on est dans une situation très délicate mais pas dans une situation définitive. Il y a la place pour remonter. Mon discours pour l’équipe va dans ce sens. 9 points peuvent sembler beaucoup, et c’est beaucoup… Mais les rattraper n’est pas impossible. Le premier travail est de se focaliser sur l’aspect mental. On peut travailler la tactique, la technique, développer des idées de jeu… mais si en face on n’a pas un groupe réceptif, pas dans les bonnes conditions pour travailler, c’est très compliqué. J’ai demandé aux joueurs de « se remettre à zéro » pour qu’on puisse repartir tous ensemble de l’avant. On est tous ensemble dans ce « mini-projet » des dix matchs qui arrivent, au-delà du projet qu’il y aura ensuite, on doit valider celui-ci et oublier qui était un joueur cadre, qui a moins joué… On se focalise donc sur le mental et on mobilise tout le monde, on a besoin de tous les joueurs ! Mais au-delà de l’équipe, on a également besoin de tous les gens qui travaillent autour de nous ! La positivité ne vient pas seulement grâce aux résultats ! Ça vient aussi d’un travail caché de la part de tout le monde. »

 

Direction Sochaux !

« On joue demain contre Sochaux, il y aura notre premier résultat, positif ou négatif. On ne va pas s’attacher à seulement trois jours de travail pour préparer le match, on ne va pas se cacher derrière ça demain si le résultat n’est pas bon. On a eu trois jours, on a essayé de condenser au maximum nos idées pour les proposer en trois séances. Le travail à venir est très long, mais le premier match qui nous attend demain soir est très important pour moi. Déjà, pour voir que la route qu’on va tracer ensemble est visible. Il y aura des moments de difficultés, c’est sûr, mais il faut essayer d’aller chercher des points : que ce soit un ou trois. Les changements de coach sont compliqués pour les joueurs, toutes les méthodes de travail changent… Ce n’est pas évident, je l’ai vécu en tant que joueur. Je veux cependant mettre en place mes idées, je vais faire en sorte que les joueurs soient capables de mettre en place mon style de jeu. Sur les 28 matchs que Châteauroux a fait cette saison, il y a une quantité importante de ballons perdus car il n’y a souvent aucune solution… Donc c’est forcément compliqué, et pour moi, ça n’est pas ça jouer au football… On doit construire, mais on ne doit pas oublier l’objectif principal ! Et pour moi, c’est d’arriver à aller marquer un but le plus vite possible ! Donc si je peux marquer un but si mon gardien dégage très loin pour mon avant-centre et que ce dernier marque, c’est très bien je ne vais pas me prendre la tête. Mais il faut avoir la capacité d’avoir une autre vision du football. »

 

Marquer pour gagner.

« Le rôle d’un entraîneur est d’améliorer les capacités tactiques et techniques d’un joueur et de l’équipe. On doit mettre les joueurs offensifs dans les meilleures conditions pour marquer des buts. Mais malheureusement, on n’a pas encore d’entraîneur capable de diriger les pieds d’un joueur pour marquer un pénalty ou ne pas louper un tir à deux mètres du but adverse ! Je ne vous cache pas qu’il y a beaucoup de choses que je n’ai pas encore pu dire aux joueurs, on n’a eu que trois jours, trois séances, pour se voir et travailler, dans une urgence sportive. C’est impossible de tout voir, donc j’ai ciblé des situations qui pour moi sont très importantes. »

 

Apporter quelque chose de différent.

« Aujourd’hui on a fait pratiquement que du travail tactique, environ 95%. J’ai toujours proposé des exercices spécifiques liés à la tactique. Que ce soit Patrick ou moi-même, on n’a pas pensé une seule seconde de travailler physiquement. On prend une machine en route et on ne sait pas à quelle vitesse elle va… Donc monter dedans et accélérer comme des malades, je pense que c’est illogique. Normalement, on doit avoir une idée précise de l’état des joueurs pour les faire travailler correctement sur ce point. On a eu des données par le staff médical, on doit maintenant les analyser. La condition physique est aussi impactée par d’autres aspects et premièrement l’aspect psychologique lié aux résultats. J’ai vu un groupe attentif, qui a envie de communiquer, d’apprendre… J’ai vu quelque chose de positif. »