La Berrichonne Football
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01 Mars 2021

CONFÉRENCE DE PRESSE

Pau - Châteauroux

CONFÉRENCE DE PRESSE

PAU - CHÂTEAUROUX

Place au déplacement à Pau pour le groupe professionnel. Benoît CAUET s’est présenté en salle de presse pour parler de cette future rencontre…

 

28ème journée de Championnat de Ligue 2 BKT. Benoit CAUET est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match et faire le point sur cette nouvelle opposition.

Le match de la dernière chance ?

« Ce n’est pas la dernière, mais une chose est sûre, c’est qu’on va chez un adversaire direct : Pau, et on se doit de faire un résultat positif pour continuer à espérer. On doit changer des choses pour ne pas voir ce qu’on a fait samedi soir contre Nancy, à nous de bien négocier ça. On dit toujours que rejouer rapidement après une défaite comme ça c’est toujours mieux, je suis d’accord. On a la chance de rejouer directement demain soir. On n’a pas le temps de rester focaliser sur ce non match. Ce qu’il nous faut, c’est surtout réussir à augmenter notre capacité à agresser notre adversaire. Être beaucoup plus déterminé, stimulé, prêt mentalement ; même si on ne cesse de leur dire. On tape du poing, on leur dit se regarder en face, de montrer de l’orgueil, de la fierté… A nous de mettre tous les ingrédients en place pour être un bloc bien compact, solidaire, et croire en nous ! On doit croire en nos joueurs. J’en reviens aux mathématiques. Il n’y a rien de fini ! Au niveau des points, tout est à faire. Rien n’est impossible ! »

 

Les joueurs sont touchés psychologiquement ?

« Chacun a sa façon de réagir. On se fait mettre en avant sur tout : rien ne va, on est les derniers de la classe… Mais on est encore là ! On vient s’entraîner avec enthousiasme, les joueurs donnent tout ce qu’ils ont. La seule réponse possible c’est de le montrer sur le terrain en compétition. Ils sont venus à l’entrainement hier matin, ça fait partie du job, ils doivent se relever. Il y a eu un résultat négatif, mais comme pour toutes choses dans la vie : quand on tombe par terre on se relève, et on lève la tête. Je crois en mon groupe ! Je sais qu’on peut le faire, sinon je ne serais pas là. Je crois que les vertus de ce club sont encore là, et réelles. Il faut les appliquer. Maintenant, on a des joueurs jeunes, et qui n’ont peut-être pas encore cette capacité à comprendre qu’à La Berrichonne, on a vécu grâce à ces vertus. Ils doivent les assimiler et les mettre sur le terrain. On travaille quotidiennement pour améliorer les choses. On n’a pas eu de réussites sur les huit derniers matchs, on a été intéressant, avec une dynamique : on créait quelque chose. Et c’est vrai, sur les deux derniers matchs, on est tombé. Des choses ne nous ont pas aidés, comme la blessure de Marcin, même si Tommy a fait ce qu’il fallait : il a été très bon malgré son jeune âge. De l’inquiétude, il y en a tout le temps, on sait très bien que les matchs sont une chose, mais il y a également la vie de ce club, nos supporters…On sait que dans cette souffrance, il y a beaucoup de monde, et on doit se servir de ça pour rebondir. »

 

Des signes inquiétants…?

« Contre Nancy, on a fait un non match. On a manqué de tout. Il s’est passé des choses sur le terrain samedi dernier qu’il ne s’était pas passé avant. Tous, à un moment dans la vie, on a des moments de lâcher-prise. Peut-être que ce dernier match en a été un pour ma défense, et l’équipe en général. Je vous le dis honnêtement, j’en sors trois à la mi-temps mais j’aurais pu en sortir onze. Tout le monde doit se remettre en question. On a tous analysé les buts dimanche. Les garçons ont revu tout ça, on a analysé et mis en avant ce qui n’a pas fonctionné, ce qu’il nous a manqué. Et c’est principalement cette solidarité, qu’on avait pu voir contre Niort par exemple. Quand un joueur fait une erreur on doit l’aider ! Cet état d’esprit, on ne l’a pas vu contre Nancy ! »

 

Des supporters en colère et inquiets.

« Je sais, et c’est juste. Quand votre club ne fait pas de résultat, et que l’équipe montre des choses comme lors du match contre Nancy… Être inquiet c’est le minimum, être en colère c’est la logique. S’ils doivent s’en prendre à quelqu’un, c’est surtout à moi. Ça doit stimuler nos joueurs à faire mieux. Je suis également très inquiet de la situation, c’est vrai qu’il y a urgence. »

 

Une nouvelle équipe contre Pau ?

« Certainement. J’ai voulu donner quelque chose de différent sur la dernière rencontre, ça n’a pas fonctionné. Je le répète, je suis le responsable. Mais une chose est sûre, à Pau, je veux une équipe beaucoup plus carrée. Mon discours reste le même, mais je veux une équipe avec beaucoup plus d’agressivité. On ne va pas changer les joueurs : j’en ai à ma disposition dans le groupe. Mais l’équipe changera sûrement. Il n’y aura pas Rémi ni Philippe, mais d’autres seront là. »