La Berrichonne Football
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02 Janvier 2021

PRÉSENTATION OFFICIELLE

PRISE DE FONCTION DE BENOÎT CAUET

PRÉSENTATION OFFICIELLE

PRISE DE FONCTION DE BENOÎT CAUET

Ce samedi 2 janvier 2021, le nouvel entraîneur castelroussin, Benoît CAUET était accompagné par les dirigeants de La Berrichonne de Châteauroux pour participer à une conférence de presse.

 

En poste depuis hier après-midi, Benoît CAUET doit faire vite pour trouver les solutions avec son effectif à disposition.

Avant de diriger sa seconde séance au Centre d’Entraînement de La Tremblère, le désormais nouvel entraîneur principal s’est présenté aux journalistes. Les dirigeants ont également évoqué plusieurs points concernant le Club et son avenir.

Le Président Thierry SCHOEN a débuté cette prise de parole.

« Merci de votre présence ce matin. Tout d’abord je voudrais vous présenter à tous les vœux de La Berrichonne de Châteauroux pour cette année 2021, en vous souhaitant pleine réussite dans l‘ensemble de vos projets. Nous sommes ici ce matin pour vous présenter Benoît CAUET, le nouveau coach de l’équipe professionnelle du Club. Il a été nommé en concertation avec le Groupe United  et La Berrichonne, suite à une mission qui est confiée à Jérôme LEROY, pour un mois. Le processus de reprise du club suit son cours, on respecte les dates du calendrier prévu. Les parties sont d’accord sur le montant de l’investissement du groupe dans le club. Il y a un processus logique qui se fait pour aller sur un acte de vente qui devrait intervenir dans le courant du mois de Janvier ou à la fin du mois de Janvier. Il y a une réelle volonté des deux parties d’aller au bout des choses. C’est en bonne voie. Avant de laisser la parole, je voudrais remercier le staff qui a assuré l’intérim depuis le départ de Nicolas USAÏ et qui a fait du très bon travail ces dernières années et dernières semaines. »

 

 

Bruno ALLÈGRE, sur les critères de recrutement du nouveau coach.

« Les critères ont été définis par Jérôme LEROY, en collaboration avec le Groupe United et nous-même. L’idée était de trouver un entraîneur avec de « l’envie ». L’envie de s’inscrire dans le challenge qui est le nôtre, il ne faut pas oublier que la première étape est de se maintenir en Ligue 2 BKT. Pour ça il nous fallait un entraîneur avec de l’envie et qui ne soit pas dans une phase de sécurité, de confort, mais bel et bien dans une phase d’investissement et d’envie de relever ce challenge important pour le club. »

 

 

Les premiers mots de Benoît CAUET à Châteauroux…

« J’ai été contacté récemment, aujourd’hui je suis là, c’est important pour moi. Le contact a été fait avec Jérôme LEROY, on a discuté puisque j’intéressais le club, j’ai évoqué mes motivations et c’est peut-être ça qui a fait pencher sa décision en ma faveur. C’est le challenge qui m’a plu. Il y a un défi très important à relever pour ce club qui a un passé, une histoire, et je crois qu’il y a tout à disposition pour pouvoir relever ce défi. Il y a un groupe de joueurs important, avec son capitaine Yannick MBONE. Le challenge me plaît. J’ai un diplôme UEFA PRO, qui est reconnu dans le monde. Ce diplôme est valide, j’ai passé une équivalence en France. Je suis en place. »

 

Benoît CAUET n’a jamais entraîné à ce niveau.

Thierry SCHOEN : « A chaque fois qu’on prend une décision, il y a un risque… On va faire en sorte que les choses se passent bien : on a une totale confiance en Benoît et son staff, sinon ils ne seraient pas là, nous sommes persuadés que c’est l’homme de la situation. Toujours en concertation avec le Groupe United, Benoît CAUET est arrivé et il fallait certainement changer des choses pour redonner un souffle nouveau et c’est notre volonté quand on change l’entraîneur et le staff. Il n’y a rien de nouveau là-dedans même s’il y avait une certaine continuité depuis quelques années. »

Benoît CAUET : « Je vais apprendre à connaître le staff, je sais déjà qu’ils sont d’ici, et c’est très important pour moi ! C’est également quelque chose d’important pour le club… Ce sont des gens qui ont une carrière et une réelle dévotion envers le club. C’est ce qui m’intéresse. Je crois que des gens ici, pendant des années, ont construit quelque chose, je pense qu’il y a de réelles valeurs dans ce club et dans le groupe à ma disposition. Il s’est peut-être un peu endormi en ce moment et il faut le réveiller. »

 

La dernière expérience du coach, à Concarneau.

« Ça m’a fait grandir comme entraîneur, avant ça j’étais au Centre de Formation de l’Inter Milan, où j’ai connu pratiquement toutes les catégories. Ensuite je suis arrivé à Concarneau, avec un président fantastique : l’expérience a été enrichissante où ça a été super la première année et un peu moins bien la deuxième. L’objectif était le maintien, on avait réussi avec des jeunes. On avait mis des choses en place avec des nouveautés qui pouvaient peut-être permettre au club de se structurer un peu mieux. C’était très enrichissant. Je pense que tous les hommes apprennent des expériences qu’ils vivent. Je répète aussi que j’ai un passé de joueurs de 25 ans, ça aussi ça fait partie de ma vie. Je n’ai pas une carrière d’entraîneur longue de 10 ans mais j’ai un vécu de joueur important. Mon passage en Italie fait partie de ma vie, ça fait partie des choses que je veux mettre en place sur le terrain mais ce qui m’intéresse ce sont les joueurs ! Leurs qualités… Qu’ils les mettent en avant le plus possible, qu’ils démontrent qu’ils sont capables de le faire. Tout ça, ça viendra d’eux. Ils ont des motivations externes ou internes mais c’est cette motivation qui fera la différence. Je suis convaincu que le groupe répondra présent. »

 

Une arrivée au club avant un gros match.

« Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de transition, donc ça concerne le club. Il reste deux matchs avant la fin de la première partie de saison, c’est vrai qu’un état des lieux va avoir lieu pour voir si nous avons des besoins, ou pas. J’arrive dans un vrai challenge, on va affronter l’une des meilleures équipes du championnat, qui a une qualité de jeu indéniable et un système qui fonctionne. On va essayer d’être les plus positifs possibles pour aller chercher des points en mettant en avant nos points forts. Je vais essayer d’évaluer ce qui a été fait durant le semaine passée et voir le ressenti physique des joueurs. Ils n’ont eu que trois jours de pause. »

 

Un style de jeu particulier ?

« Mon style ? Il est caractérisé par le travail, je crois qu’il n’y a pas de magie dans les victoires. Il y a surtout du travail de précision derrière. Les joueurs doivent savoir quoi faire sur le terrain. Donc c’est surtout le travail qui caractérise mon style. J’ai eu la chance de côtoyer beaucoup d’entraineurs qui m’ont appris beaucoup de choses en tant que joueurs et là-dessus je les remercie. »

 

Le projet Saoudien à compter dans la décision de rejoindre le club ?

« Je ne sais pas… Je pense que c’est surtout le challenge sportif. Ce qu’il se passe en interne, ça ne me regarde pas ! Ou très peu. Ce sont des choses qui sont gérées par les Messieurs qui sont avec moi ce matin, ce qui m’intéresse personnellement, c’est la partie sportive. Je suis ici pour 6 mois, l’objectif est le maintien, c’est ça le deal. En cas de maintien, on rediscutera. On a un match dans trois jours, c’est ça qui compte. »

 

 

Divers points évoqués avec Aldo ANGOULA.

Le départ du staff.

« On discute de ce qu’on a pu voir sur la première partie de saison. Maintenant, nous répétons que nous sommes en phase de transition… On doit attendre de voir ce qu’il va se passer. Un nouveau coach vient d‘arriver, le club est en mouvement… Il faut voir comment ça va évoluer. Pour l’instant, on discute simplement. Benoît est arrivé hier, on n’a pas encore eu le temps d’échanger sur certains sujets, il y a beaucoup d’informations à lui transmettre. La rupture avec l’ancien staff est difficile, toute rupture est difficile. Après, c’est une chose qui a été décidée collégialement… ça n’empêche pas qu’on se revoit et que tout se passe bien, on a vécu des bons moments ensemble. On va dire que c’est le football mais tout le monde était au courant de ce qui allait se passer à moyen terme. C’est difficile mais c’est comme ça, il faut que le club avance et que le club se maintienne en Ligue 2. »

 

Le fonctionnement avec Jérôme LEROY.

« Comme vous l’avez su, Jérôme est revenu pour un mois. Aujourd’hui, c’est Jérôme le responsable via le Groupe United, je suis à l’écoute. Ce n’est pas frustrant, ça fait seulement six mois que je suis en poste, ça fait partie de l’apprentissage. Je suis conscient comme tout le monde que nous sommes dans un période de transition donc les choses ne sont pas très claires mais je ne suis pas frustré. »

 

Un plan pour le mercato ?

« On discute avec Jérôme, il n’y a pas de plan tracé. On ne va pas aller plus vite que la musique, il y a des étapes à passer et à respecter. Aujourd’hui nous sommes dans des discussions informelles. »

 

 

Bruno ALLÈGRE concernant l’aspect financier du club.

Une augmentation de budget à prévoir ?

« Il y a un souci dans l’interprétation qui peut être faite des choses… Dans la phase dans laquelle nous sommes, on n’est pas en capacité d’affirmer des choses sur ce qu’il va se passer dans quelques mois ou semaines. Dans toutes phases de transition, il y a des interrogations légitimes pour chacun. Mais le seul objectif qui rassemble les gens aujourd’hui, c’est de faire que le club se maintienne en Ligue 2. Et ça ne va pas se décider sur les deux prochains matchs, ni sur les matchs du mois de Janvier ! L’objectif, c’est la fin du championnat. Entre temps, il y aura une phase intermédiaire, qui est liée au processus de transfert de la propriété du club ; mais nous ne sommes pas en capacité aujourd’hui, d’affirmer des choses que nous ne se connaissons pas. Mais si l’argent était le nerf de la guerre, Benoît CAUET ne serait pas là ce matin. Les gens qui s’investissent au quotidien dans le projet, ce n’est pas pour une question d’argent, c’est une question de challenge, d’envie. Autour de cette table, nous sommes favorables à une évolution du club, telle qu’elle se dessine. Nous faisons ça pour le club, dans l’intérêt du club ! »

 

L’impact de la crise sanitaire…

« La crise du COVID a un impact économique indéniable. Les supporters et partenaires ne peuvent pas venir au stade…  Vous avez sans doute vu l’affaire Médiapro… Tout ça à un impact économique fort. Tous les clubs sont en difficulté économique, certains plus que d’autres. Le principe de prudence et de gestion que nous avons mis en place l’an dernier quand on s’était vu va nous permettre de passer le cap. On arrivera à s’en sortir même si forcément il y a un impact économique fort. Comment on s’en sort ? En allant piocher dans « le petit cochon » car ce dernier, qu’on a mis en place il y a quelques temps, on est bien content de l’avoir. Sans ça, la boutique serait par terre. Sur ces différents aspects, c’est important de recentrer le débat. C’est compliqué financièrement pour tous les clubs, ça l’est pour La Berrichonne. Mais nous l’avons déjà dit il y a quelques temps, et je le répète : si on a besoin de recruter à l’intersaison, on le fera. La seule petite nuance qu’il y a aujourd’hui, c’est que nous sommes engagés dans un processus, et ce processus nécessite un travail collégial sur les décisions qui engagent financièrement la structure. »