La Berrichonne Football
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11 Décembre 2020

CONFÉRENCE DE PRESSE

Châteauroux - Toulouse

CONFÉRENCE DE PRESSE

CHÂTEAUROUX - TOULOUSE

Grosse rencontre en perspective, le Coach est passé devant les micros des journalistes pour faire le point lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match de Toulouse…

 

C’était l’une des rencontres les plus attendues de la saison : celle de la réception du Toulouse Football Club. La rencontre aura malheureusement lieu à huis-clos…

Nicolas USAÏ est passé devant les micros des journalistes pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.

Le groupe sera communiqué en fin d'après-midi, après le dernier entraînement.

Retrouvez des informations sur la rencontre à venir en cliquant ici.

Des absents de taille pour cette réception… BEDFIAN au but.

« Opa SANGANTE sera encore absent pour ce match contre Toulouse, il a repris la course cette semaine. Issa MAREGA également. Guevin TORMIN a été arrêté hier après avoir pris un coup mercredi à l’entraînement : il réintègre le groupe cet après-midi pour le dernier entraînement. En plus de ça, Julien FABRI et Rémi PILLOT sont forfaits. Mercredi, Rémi a eu une petite commotion cérébrale en faisant une sortie dans le jeu. Il n’y a rien de grave mais nous devons suivre un protocole commotion donc il va être arrêter quelques temps. Vingt minutes après, sur un corner, Julien a fait une sortie et a pris une grosse béquille. Il a donc une grosse contusion… Wilfried BEDFIAN sera donc au but demain. Je suis heureux qu’il débute. Les carrières sont faites pour être lancées, j’ai une confiance absolue en Wilfried. Il a déjà évolué à ce niveau, mais dans une atmosphère et un contexte différent. Là, il a le soutien inconditionnel du groupe et de tous les gens qui sont autour de l’équipe. »

 

Une remise en question des joueurs ?

« Ils ont été secoués. En début de semaine. Ce sont des situations qui se répètent… Et c’est ça qui m’embête car ils ont également été secoués après le match de Pau. Ils avaient ensuite eu une belle réaction. Ils viennent d’être secoués de nouveau… Ça serait bien qu’ils secouent à leur tour les adversaires. La question n’est pas « qu’est ce qu’il se passe dans leurs têtes ? », la question est « qu’est ce qu’il se passe dans nos têtes ? ». Nos têtes ! On doit toujours essayer de trouver les solutions, les leviers sportifs et psychologiques pour justement prendre conscience de la situation. Il faut arrêter de dire que les matchs ne se jouent à rien et qu’il n’y a pas trop d’écart avec nos adversaires. On doit prendre conscience qu’on est une équipe qui joue le maintien et que ce maintien, on ne doit pas commencer à y penser au mois de Février ou Mars, ou même au Printemps. Là, vus notre classement et notre bilan comptable : il faudrait être un poisson rouge pour ne pas s’apercevoir qu’on joue le maintien, avec 12 points en 14 journées. J’ai donc secoué les joueurs, et je leur ai fait comprendre qu’une équipe football doit être à l’image de son entraîneur. Je ne vais pas utiliser les mots crus que j’ai employés dans le vestiaire, je vais essayer d’être un peu plus nuancé pour que grammaticalement, ça passe mieux… Je ne me suis pas reconnu à travers l’équipe dans les attitudes qu’on a pu avoir à Dunkerque. Je prends l’exemple du deuxième but : on est complètement passif sur Fanta… Automatiquement, ces attitudes découlent de ce que je veux, ou de ce que je dois, leur transmettre. Je ne parle pas de tactique, d’animations offensives ou défensives… Je souhaiterais, quelque soit le nombre de matchs que je suis amené à diriger, qu’il y ait du caractère. Je ne me désolidarise pas ! Dans la causerie, je n’ai peut-être pas été très bon, dans mon discours à la mi-temps je n’ai sûrement pas été bon… Donc automatiquement, on a besoin de plus de caractère, de plus d’abnégation, de résilience. On doit être capable de ne pas subir les choses et d’être en action et non pas en réaction. Mais la contre Dunkerque il n’y a même pas eu de réactions. »

 

En danger ?

« La question revient semaine après semaine. Cette question doit être poser à d’autres personnes. Mais je suis conscient d’avoir la confiance de mes dirigeants dans une situation comme celle-ci. Le levier principal quand une équipe tourne mal, le principal responsable est l’entraîneur. Et l’entraîneur doit assumer. On n’est pas toujours coupable, mais on est toujours responsable. Je suis là, heureux d’être là, et j’en profite ! On se parle souvent avec les dirigeants. Après Dunkerque on a fait un point de mon ressenti par rapport à l’équipe, au groupe. On était dans l’échange. J’ai eu des discussions avec Aldo ANGOULA, avec les joueurs… Mais on s’est aussi beaucoup entraîné ! Parce que c’est bien de parler mais le plus important c’est de faire en sorte de bien s’entraîner pour montrer des choses sur le terrain ! On est resté à La Tremblère cette semaine, j’ai pris cette décision dès lundi. Nos terrains sont dans un état très difficile… Des termes reviennent souvent « Opération commando », « se comporter comme des guerriers » … La guerre ne se fait pas dans des prairies fleurise. La confiance reconduite par les dirigeants en ce début de semaine m’amène à dire qu’on doit tout donner. Moi, comme tous les entraîneurs, mais peut-être plus encore. Je dois être obsédé par ma fonction. Je sais ce qu’il se dit de moi… Que je suis bienveillant, que je suis sympathique… J’emmerde les gens qui me trouvent sympathique. »

 

Quel est le message contre Toulouse ?

« Le message est clair ! On va jouer une équipe qui nous est supérieure ! Il faut arrêter de dire que ça se joue sur des détails ! C’est vrai, mais, quand on est conscient de la qualité de l’équipe en face, où il y a beaucoup de verticalité, beaucoup de jeunesse… C’est une équipe qui pétille en ce moment Toulouse ! Elle n’a pas perdu depuis un moment, après un match hallucinant contre Valenciennes. C’est une équipe qui se projette, qui se créée des occasions…. Donc je pars du principe que quand on est en face d’une équipe qui nous est supérieure, sur le papier et dans ce qu’elle propose depuis le début de saison : il faut faire en sorte d’élever le niveau et de prendre conscience qu’il faudra mettre autre chose que ce qu’on a mis à Dunkerque pour les battre ! Les joueurs en sont conscients, j’en suis convaincu. Après, ça reste du football, je voudrais simplement qu’on ait le regard droit et qu’on soit fiers de porter ses couleurs et ce maillot. A travers moi, je veux que les joueurs soient conscients de ça, pour les gens du club, pour les gens qui croient en nous. Les joueurs n’ont pas mon avenir entre leurs pieds, ils ont leurs avenirs entre leurs pieds ! Automatiquement, vu la situation, ils jouent l’avenir du club, et à travers l’avenir du club : ils jouent leurs avenirs. »