La Berrichonne Football
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02 Octobre 2020

CONFÉRENCE DE PRESSE

Châteauroux - Niort

CONFÉRENCE DE PRESSE

CHÂTEAUROUX - NIORT

Avant la troisième réception de la saison en Championnat Ligue 2 BKT, le Coach est passé devant les micros des journalistes pour faire le point lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match…

 

Les « Bleu et Rouge » retrouvent le Stade Gaston Petit. Ce sont les joueurs du Chamois Niortais FC ; leader du championnat ; qui prendront possession du vestiaire visiteurs. En attendant, le coach s’est exprimé lors de la conférence de presse d’avant-match…

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Niort arrive. Quelles sont les attentes ?

« De l’orgueil. Beaucoup d’orgueil. Dès ma prise de parole lors de la première séance de la semaine : je leur ai simplement dit qu’on ne préparait pas un match contre Niort, mais contre le leader de notre Championnat. Ils réalisent un très très bon début de compétition. On doit avoir beaucoup de méfiance à l’approche de ce match et être en éveil par rapport à cette confrontation. Je ne vais pas parler de la « prestation » du week-end dernier, mais plutôt de la seconde période... Quand on revoit la match… C’est vraiment super décevant de finir la rencontre avec un résultat comme ça. En sachant qu’on avait fait une première période maitrisée, que l’on avait été patient et que tous les voyants étaient au vert. Donc effectivement j’attends une réaction d’orgueil mais l’orgueil ne fait pas gagner un match. Il faudra également de la maîtrise, être bons dans les duels et dans beaucoup d’autres domaines ! »

 

La Berrichonne est-elle en danger ?

« Je pourrais dire « mais non, il n’y a pas de danger, il n’y a pas urgence, on est simplement au début de la saison… », mais moi, sur le plan personnel, j’attends vraiment du groupe qu’il y ait une véritable réaction ! Je veux qu’ils montrent autre chose par rapport aux 45 dernières minutes qui se sont écoulées samedi dernier. J’attends beaucoup plus sur le plan offensif. Le constat est qu’on a vraiment du mal sur notre animation offensive. La victoire est nécessaire. On n’est pas dans les moments où on doit parler de victoires impératives. Mais dans l’absolu, la victoire est vraiment nécessaire. On ne doit pas se mettre une chape de plomb au-dessus des épaules avant le match. Ce qui est impératif c’est que chacun donne son maximum pour être dans les meilleures dispositions pour faire un bon match de football et essayer d’emballer la rencontre. On doit prendre du plaisir : dans l’effort, avec ses partenaires… Ce sont des qualités que l’on a sur le plan mental. Je n’ai aucun doute sur l’investissement psychologique du groupe, on l’a prouvé par le passé. Il faudra faire des choses en plus, c’est indéniable. »

 

L’entraîneur que vous êtes est-il en danger ?

« Moi personnellement, je ne me sens pas en danger. La fonction que j’occupe fait que nous le sommes en permanence. On est toujours menacé mais on connaît les règles. Dés l’instant où on connait ces règles : on les accepte, et elles deviennent excitantes. Voilà ! Je me sens vraiment excité de jouer un match important pour le club. On a toujours cette adrénaline. Ce métier est bien pour ça : on ne peut jamais savoir ce qu’il va se passer, l’idée est simplement de préparer du mieux possible le match à suivre. J’ai joué plus de maintiens que de montées, on vit donc des situations que je connais. Je n’ai pas la prétention de dire que je connais toutes les recettes et les ingrédients qui feront basculer les évènements du bon côté, mais c’est super excitant, vraiment. »

 

Des changements sont à prévoir ?

« Peut-être quelques changements, peut-être… Au niveau de l’organisation, vous connaissez ma philosophie. J’aime bien qu’elles soient capables de se défaire et de se refaire pendant le match. Il va falloir mettre beaucoup plus de rythme que ce que l’on a mis la semaine passée et répondre à l’intensité proposée par l’adversaire. Niort peut mettre beaucoup d’intensité. C’est une équipe qui va de l’avant et qui est en pleine confiance : elle possède des joueurs de qualité avec JACOB, BÂ, KEMEN, KOYALIPOU, BOUTOBBA… Ce sont des très bons joueurs. Je connais très bien Pape Ibnou BÂ, je l’ai eu à Marseille Consolat. Il découvre la Ligue 2 à 27 ans, mais il mérite de découvrir ce championnat depuis pas mal de saisons… De notre côté, la remise en question est obligatoire. A partir du moment où on sait cela la première des choses est de se remettre en question de façon personnelle : par rapport à des choix, par rapport à des discours, par rapport à ce que l’on a envie de voir… Et par rapport à ce que l’on n’a pas vu justement. Ensuite, la remise en question doit être collective. On doit faire preuve d’humilité, c’est une valeur qui est galvaudée car elle est utilisée à toutes les sauces mais elle est essentielle… On doit savoir jauger le groupe, et se jauger soit même. Être ambitieux, c’est primordial ! Mais il faut être ambitieux par rapport à ce que l’on peut faire et avoir… »