Pour cette 12ème journée de la saison 2019/2020, les hommes de Nicolas USAÏ vont effectuer le déplacement le plus court de la saison : pour le derby ! C'est la pelouse du Stade de La Source qui nous attend.
Le rendez-vous est donné demain à 20h !
Pour l'heure, Nicolas USAÏ s'est exprimé aux micros des journalistes...
« Didier OLLE NICOLLE a parlé du match avec cette expression : « à la vie, à la mort », ça donne une bonne base ! Ce sont des matchs très excitants à jouer ! Il a lancé le message à son groupe, on entre dans un derby, c’est très bien qu’il ait fait ça ! L’idée est la même pour nous. J’ai répété toute la semaine à mes joueurs que, de là où je viens, un derby est quelque chose d’extrêmement important ! Ça se prépare avec une saveur particulière, en sachant que dans les derbys : il est impératif de rester maître de ses émotions… Le match va être pleins de tensions, il faudra se maîtriser… Le dernier exemple c’est samedi dernier, au rugby… On s’aperçoit que ça peut être fatale. On s’est donc préparé avec tout ce que ce match laisse sous-entendre au niveau de l’investissement de l’abnégation, de l’envie de se dépasser, de se surpasser… Evidemment, la maîtrise du ballon est primordiale. On peut être agressif, mettre de l’intensité et beaucoup d’efforts, mais si le ballon nous brule les pieds, on est forcément en difficulté. On n’a pas su avoir cette maîtrise contre le Paris FC. Je me suis trompé sur l’équipe que j’ai aligné lors de cette rencontre. De ce que j’avais vu dans la semaine de préparation, c’était pourtant celle qui me semblait être la plus à même de débuter face à ce groupe parisien, tout en sachant que CHOUAREF et GONCALVES allait inévitablement entrer en seconde période, c’était prévu. Je voulais justement amener toute leur fraicheur et leur faculté de jeu en profondeur. J’ai dû réagir plus vite que prévu. Avec le recul, oui, j’aurais pu démarrer avec l’équipe alignée en début de seconde période. »
« Même si les lendemains de match avec défaites sont difficiles, il faut faire en sorte d’évacuer toutes les pensées négatives en se remettant au travail le lundi suivant… Il faut d’abord laver les têtes puis ensuite se remettre sur le droit chemin sur le terrain. Une chose est sûre : dans les comportements et sur les attitudes du groupe, je n’ai rien à reprocher. J’ai des choses à leur reprocher dans le jeu et au niveau de l’efficacité, mais pas sur le comportement. Si on prend la deuxième mi-temps contre le PFC, le constat est tel qu’on a été beaucoup plus généreux et entreprenant qu’eux, mais on n’a pas gagné nos duels dans la surface de réparation. Je crois qu’on a eu 16 frappes, et de nombreuses situations de centre, mais les trois défenseurs centraux ont été au-dessus de nous au niveau des déplacements de nos attaquants. A la sortie, c’est une défaite… Mais l’équipe n’a pas lâché, et c’est toujours important de ne pas baisser les bras ! A chaque match on affronte un adversaire, et s’il est meilleur, il faut savoir s’incliner, même si quand on ne joue que 45 minutes c’est forcément compliqué. C’est ça qui m’a mis en colère ! On n’a pas été capable de rentrer dans ce match ! »
« C’est une équipe qui joue bien. Ils ont avec eux des joueurs de qualité qui ont une bonne maîtrise technique. J’ai lu qu’ils faisaient moins bien que nous a domicile… Personnellement je dis qu’ils ont fait comme nous : ils n’ont pas gagné. Si aujourd’hui ils comptent 8 points et nous 7, c’est que nous faisons un début de championnat très en dedans de ce que l’on peut espérer. Donc effectivement, je reprends les propos de Didier OLLE NICOLLE, « à la vie, à la mort », c’est parfait. Le vaincu sera malheureux, même si derrière il restera des matchs. Une défaite demain soir risque de faire des dégâts sur le plan mental, pour l’une ou l’autre des équipes. A partir du moment où Didier OLLE NICOLLE, qui est un entraîneur d’expérience que je connais très bien désigne ce match ainsi… L’équipe qui perd ne pourra pas dire que c’est une simple défaite. »
Si on veut aspirer à avoir un meilleur plan comptable qu’actuellement, on doit se surpasser. On doit parler de compétence, je ne veux plus entendre que les joueurs ont le frein à main. Quand on joue un match de football, et que l’on n’est pas bon, on doit être capable de le dire ; le joueur doit être capable de juger sa performance, même quand elle est mauvaise. On trouve les ressorts pour permettre aux joueurs de se lâcher, d’évoluer, de se sentir mieux pour progresser rapidement ; mais à partir du moment où on démarre un match en réserve avec 7 professionnels, et qu’on n’arrive pas à gagner… : c’est une contre-perfomance ! On a été contre-performant contre le Paris FC en Domino’s Ligue 2, et on a été contre-performant contre Bourges en National 3 ! Quand on est un compétiteur, on fait en sorte d’être performant après ce genre de prestation. »