La Berrichonne Football
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17 Janvier 2019

Conférence de presse

avant la rencontre #LBCVAFC

CONFERENCE DE PRESSE D’AVANT MATCH #LBCVAFC avec le coach Nicolas USAI

Blessé : OPERI
En reprise : YAMGA
Suspendus : SOUMARE et CONDE ( a pris 3 matchs fermes suite à la rencontre FCLLBC)


2ème défaites consécutives en Championnat Domino’s Ligue 2 (Gazelec Ajaccio et Lorient), il faut reprendre le chemin de la victoire notamment face à un adversaire dit « direct au classement » : le VALENCIENNES FC
Oui on est dans une période délicate. On a un problème au niveau de notre animation offensive et en même temps on montre des failles sur le plan défensif.  Avant tout, il faut resserrer ses failles et retrouver cette solidité pour se projeter rapidement et être efficace et réaliste dans les temps forts du match. Face au match contre Lorient, vous connaissez mon opinion. Mais j’avoue être le 1er responsable parce qu’à force de parler de jeu et d’intentions de jeu, on s’aperçoit qu’on oublie le cahier des charges minimum et je suis le 1er responsable de la 1ère mi-temps effectuée à Lorient. Je l’assume totalement et je l’ai dit à mes joueurs. Peut-être que je demande des structurations tactiques et de la maitrise technique qui n’est pas assez bonne pour répondre au système de jeu mis en place. A partir du moment où on n’a pas une maitrise du ballon suffisante, on s’expose à des situations délicates. C’est ce qui s’est passé à Lorient et encore sur la 1ère mi-temps on s’en sort bien sur le score car on est passé à côté sur tous les domaines.

Ca c’est le constat quelles sont les solutions pour recevoir Valenciennes dans les meilleures dispositions ?
Au-delà de l’aspect technico-tactique, il va falloir apporter un supplément d’âme. Un supplément d’âme c’est ce que doit avoir une équipe qui joue le maintien et il ne faut surtout pas faire l’erreur de parler d’opération commando au mois de mars. On est au mois de janvier autant en parler dès maintenant. Il faut toujours être en alerte face à une équipe qui est juste dernière nous. Valenciennes vient de faire un match assez bizarre mardi (face au Havre) car ils ont été très bons sur le plan offensif, pareil pour le Havre (victoire du Havre 4-3). On a assisté à une 1ère mi-temps très agréable. Mais attention Valenciennes est une équipe qui a de la qualité et beaucoup de mobilité. Elle était privée de ses 2 recrues du mercato, qui seront présentes vendredi à Gaston PETIT, donc avec un supplément de fraicheur. Comme toujours beaucoup de respect pour notre adversaire.
Mais nous aussi, nous avons de l’expérience dans le groupe avec le retour de Razak BOUKARI et Aldo ANGOULA. Dans les situations sportives comme nous vivons actuellement, même si je prône toujours l’importance d’intégrer des jeunes en fort potentiel, dans ces moments-là , c’est l’expérience qui prime pour nous permettre d’aborder un match comme celui-là.

Valenciennes est la moins bonne défense du championnat. Un atout pour la Berri ?

On va forcément travailler les forces et les faiblesses de l’adversaire. Mais attention nous n’avons pas non plus la meilleure attaque du Championnat....Ce sont des éléments que l’on prend en compte notamment par un gros travail de vidéo du staff.

Valenciennes peut mettre en place 2 systèmes de jeu différents: à 4 ou 3 derrière…avec des intentions de jeu, où les joueurs mettent beaucoup de verticalité. C’est une équipe qui a toujours envie de jouer quel que soit le système avec toujours cette philosophie de faire du jeu et c’est très respectable. Il va falloir à un moment donné être fort et réaliste dans les moments clés du match.

 

Un point sur notre attaque ?
Sur le constat du manque d’efficacité de nos attaquants c’est indéniable, les chiffres parlent, on ne peut pas les faire mentir. Mais dans notre vie au quotidien, je ne veux pas montrer du doigt nos attaquants car au contraire quand on arrive à être solide nos attaquants marquent et surtout ils sont décisifs et c’est cela qui compte à mes yeux :qu’ils fassent la différence.
Après les failles qu’on a vues sur les derniers matchs sont aussi sur le plan défensif et on ne mettrait peut être pas en avant la carence statistique de nos avants si on avait gardé cette solidité défensive. Il ne faut pas se tromper de cible. Evidemment c’est un jeu collectif. Soyons cash je suis impatient que mes attaquants marquent. C’est vrai qu’en cette période de mercato, on entent tout et rien. C’est une ambiance spéciale. Mais clairement je me concentre sur mon groupe au quotidien. Je reste focaliser sur notre vestiaire et sa capacité à progresser. Je ne souhaite pas qu’on recrute pour recruter, pour empiler gentiment les joueurs. Si la Berrichonne a une opportunité, elle la saisira mais clairement il faut que le joueur apporte une vraie plus-value au groupe.
Même si nos attaquants sont dans une période délicate, je crois en eux. J’ai confiance en eux, charge à moi de les aider à « faire sauter le verrou ». On a donc adapté nos séances d’entraînement en ce sens.

Il y a une pression sur ce match ?

Quand on a un objectif de maintien. Il est automatique que dans la saison on vive des moments difficiles. Aujourd’hui on vit un moment difficile. Au niveau comptable, on n’a pas avancé. Quand on joue le maintien on sait que l’on est programmé pour jouer sa survie sur le dernier match de la saison le 17 mai. Si on arrive à se maintenir avant ce sera parfait, mais il faut avoir conscience qu’il faut aller au bout. Je me répète mais au lieu de décréter des matchs COMMANDOS à 10 journées de la fin…là il nous reste 18 matchs donc décrétons dès maintenant l’état d’urgence. Il faut remettre les ingrédients qui font la force d’une équipe. Le discours a été plus musclé cette semaine et les séances aussi.
Oui on a en face de nous une équipe de qualité.
Oui on peut se dire qu’il y a la pression du résultat. Il ne faut pas l’obstruer, au contraire, elle apporte de l’adrénaline. On a envie de jouer ce match-là.
Un des mots les plus nobles de la langue française pour moi c’est la résilience : la capacité à renaitre.
Charge à moi et au staff de transmettre cela et ne pas perdre la confiance.

 Maintenant rendez-vous à Gaston Petit